RISQUE CARDIOVASCULAIRE : Quand le tour de taille compte plus que l’IMC
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RISQUE CARDIOVASCULAIRE : Quand le tour de taille compte plus que l’IMC
RISQUE CARDIOVASCULAIRE : Quand le tour de taille compte plus que l’IMC
Même un gain de poids modeste peut nuire à la santé des vaisseaux sanguins, selon les résultats d’une étude de chercheurs de la très réputée Mayo Clinic, financée par les National Institutes of Health américains et publiée dans l’édition du 15 août du JACC le Journal de l'American College of Cardiology. Une étude qui revient sur l’attention qui devrait être accordée à la circonférence de la taille du patient, et pas seulement à son indice de masse corporelle (IMC).
Cette étude constate en effet que des jeunes en bonne santé qui « prennent » un peu plus de 4 kilos en particulier dans l'abdomen, sont à risque de développer un dysfonctionnement des cellules endothéliales, ces cellules des vaisseaux sanguins qui contrôlent leur capacité à se dilater et à se contracter.
«La dysfonction endothéliale a longtemps été associé à un risque accru de maladie coronarienne et d'événements cardio-vasculaires», explique le Dr. Virend Somers, cardiologue à la Clinique Mayo. "Quelques kilos en plus au collège, lors d'une croisière, ou pendant les vacances est un gain de poids considéré comme inoffensif, qui pourtant peut avoir des conséquences cardio-vasculaires, en particulier si le poids est acquis dans l'abdomen.
Le Dr. Somers et coll. ont recruté 43 volontaires sains âgés en moyenne de 29 ans. Leur fonction endothéliale a été testée en mesurant le flux sanguin dans les artères du bras. Des volontaires ont été affectés soit à la prise de poids soit au maintien du poids pendant huit semaines, puis leur débit sanguin a été mesuré. Les participants qui avaient pris du poids ont du le reperdre et leur débit sanguin a été mesuré à nouveau.
Parmi les participants à gain de poids dans l'abdomen (graisse viscérale), même si leur pression artérielle est restée correcte, les chercheurs ont constaté que la régulation du débit sanguin à travers les artères du bras avait été réduite en raison de dysfonction endothéliale. Une fois que ces volontaires avaient perdu leur surpoids, la circulation du sang redevenait « normale ».
L’étude ne conclut pas, précise son auteur, qu’un maintien du poids durant plusieurs années garantit un flux sanguin normal. «Les patients doivent savoir qu’avoir du ventre peut être plus nocif que le simple fait d'être obèse », précise-t-il.
«Les médecins doivent savoir que l'emplacement de la graisse est importante. Une plus grande attention devrait être accordée à la circonférence de la taille du patient, et pas seulement à son indice de masse corporelle (IMC).
«La dysfonction endothéliale a longtemps été associé à un risque accru de maladie coronarienne et d'événements cardio-vasculaires», explique le Dr. Virend Somers, cardiologue à la Clinique Mayo. "Quelques kilos en plus au collège, lors d'une croisière, ou pendant les vacances est un gain de poids considéré comme inoffensif, qui pourtant peut avoir des conséquences cardio-vasculaires, en particulier si le poids est acquis dans l'abdomen.
Le Dr. Somers et coll. ont recruté 43 volontaires sains âgés en moyenne de 29 ans. Leur fonction endothéliale a été testée en mesurant le flux sanguin dans les artères du bras. Des volontaires ont été affectés soit à la prise de poids soit au maintien du poids pendant huit semaines, puis leur débit sanguin a été mesuré. Les participants qui avaient pris du poids ont du le reperdre et leur débit sanguin a été mesuré à nouveau.
Parmi les participants à gain de poids dans l'abdomen (graisse viscérale), même si leur pression artérielle est restée correcte, les chercheurs ont constaté que la régulation du débit sanguin à travers les artères du bras avait été réduite en raison de dysfonction endothéliale. Une fois que ces volontaires avaient perdu leur surpoids, la circulation du sang redevenait « normale ».
L’étude ne conclut pas, précise son auteur, qu’un maintien du poids durant plusieurs années garantit un flux sanguin normal. «Les patients doivent savoir qu’avoir du ventre peut être plus nocif que le simple fait d'être obèse », précise-t-il.
«Les médecins doivent savoir que l'emplacement de la graisse est importante. Une plus grande attention devrait être accordée à la circonférence de la taille du patient, et pas seulement à son indice de masse corporelle (IMC).
Sources : Mayo Clinic, « Even Modest Weight Gain Can Harm Blood Vessels, Mayo Researchers Find »
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