AVC : AGGRENOX®+ASPIRIN® pour prévenir un nouvel AVC
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AVC : AGGRENOX®+ASPIRIN® pour prévenir un nouvel AVC
AVC : AGGRENOX®+ASPIRIN® pour prévenir un nouvel AVC
Sûr et efficace : c’est la conclusion d’une étude (EARLY) sur l’efficacité d’Aggrenox® ou Asasantine®Retard, selon les pays, utilisés au stade aigu de l’AVC ischémique ou de l’AIT. Il s’agit d’une association de dipyridamole 200 mg et d’acide acétylsalicylique/AAS (Aspirin®), à activité antiplaquettaire, développée par le laboratoire Boehringer Ingelheim, produit doté d’un recul thérapeutique intéressant.
Les données d’EARLY, présentées au dernier Congrès de la Fédération européenne des sociétés de neurologie à Florence, indiquent qu’en traitement initial d’un AVC ischémique ou d’un AIT, AsasantineRetard fait « au moins aussi bien que l’AAS 100 mg ». Et si l’évolution fonctionnelle à 3 mois est similaire entre les 2 traitements, il y a numériquement moins de récidives d’épisodes ischémiques chez les patients ayant reçu AsasantineRetard au premier jour de l’épisode inaugural, comparés aux patients avec AAS en traitement initial.
Commentaire d’un spécialiste, le Pr Reinhard Dengler (Clinique neurologique, CHU de Hanovre, Allemagne), coordinateur d’EARLY : « Les guidelines recommandent l’administration d’AAS en tant que standard en prévention secondaire précoce après AVC ischémique. Nous avons maintenant une expérience scientifiquement étayée avec l’administration précoce de dipyridamole LP (à libération prolongée) plus AAS : EARLY est la première étude à avoir exploré ceci de façon prospective ».
EARLY a mobilisé plus de 250 investigateurs dans 46 unités neurovasculaires en Allemagne qui ont traité 543 patients dans les 24 heures d’un épisode ischémique, sur la base de deux schémas thérapeutiques : 283 patients ont reçu l’association dipyridamole LP 200 mg plus AAS 25mg deux fois par jour de J 1 à J 90 après accident ischémique ou AIT ; 260 patients ont reçu de l’AAS 100 mg une fois par jour de J 1 à J 7 puis l’association deux fois par jour de J 8 à J 90.
Le critère principal d’efficacité (sévérité du handicap) a été évalué par questionnaire téléphonique à 90 jours sur la base du score modifié de Rankin (évaluation physique de 0 à 6 post AVC) : 56,4 % des patients ayant reçu initialement l’association avaient peu ou aucun handicap, comparés à 52,4 % des patients du groupe AAS d’abord.
Pour le critère secondaire retenu : décès vasculaire et non vasculaire, AVC non fatal, AIT, infarctus du myocarde non fatal, complication hémorragique, EARLY a montré un nombre moindre d’événements avec l’association en traitement initial qu’avec l’AAS en traitement initial : un risque relatif moindre de 30 % avec l’association en traitement initial (9,9 % contre 14,6 %, 28 patients contre 38). La différence dans la survenue d’un AVC non fatal et d’un AIT était particulièrement marquée, avec 32 événements (12,3 %) dans le groupe AAS initiale contre 20 (7,1 %) dans le groupe association initiale.
Pour le laboratoire, bien que statistiquement non significatives, ces données en faveur d’un traitement initial par Aggrenox/AsasantineRetard sont cohérentes avec les résultats des précédentes études, telle ESPS-2 (1), qui ont montré que le traitement par l’association dipyridamole LP/AAS est sûr et supérieur à l’AAS seule. « Bien que la tendance en faveur d’une initiation précoce d’Aggrenox ne soit pas significative, nous constatons des marqueurs biologiques qui en indiquent le bénéfice », a complété le Pr Dengler.
Commentaire d’un spécialiste, le Pr Reinhard Dengler (Clinique neurologique, CHU de Hanovre, Allemagne), coordinateur d’EARLY : « Les guidelines recommandent l’administration d’AAS en tant que standard en prévention secondaire précoce après AVC ischémique. Nous avons maintenant une expérience scientifiquement étayée avec l’administration précoce de dipyridamole LP (à libération prolongée) plus AAS : EARLY est la première étude à avoir exploré ceci de façon prospective ».
EARLY a mobilisé plus de 250 investigateurs dans 46 unités neurovasculaires en Allemagne qui ont traité 543 patients dans les 24 heures d’un épisode ischémique, sur la base de deux schémas thérapeutiques : 283 patients ont reçu l’association dipyridamole LP 200 mg plus AAS 25mg deux fois par jour de J 1 à J 90 après accident ischémique ou AIT ; 260 patients ont reçu de l’AAS 100 mg une fois par jour de J 1 à J 7 puis l’association deux fois par jour de J 8 à J 90.
Le critère principal d’efficacité (sévérité du handicap) a été évalué par questionnaire téléphonique à 90 jours sur la base du score modifié de Rankin (évaluation physique de 0 à 6 post AVC) : 56,4 % des patients ayant reçu initialement l’association avaient peu ou aucun handicap, comparés à 52,4 % des patients du groupe AAS d’abord.
Pour le critère secondaire retenu : décès vasculaire et non vasculaire, AVC non fatal, AIT, infarctus du myocarde non fatal, complication hémorragique, EARLY a montré un nombre moindre d’événements avec l’association en traitement initial qu’avec l’AAS en traitement initial : un risque relatif moindre de 30 % avec l’association en traitement initial (9,9 % contre 14,6 %, 28 patients contre 38). La différence dans la survenue d’un AVC non fatal et d’un AIT était particulièrement marquée, avec 32 événements (12,3 %) dans le groupe AAS initiale contre 20 (7,1 %) dans le groupe association initiale.
Pour le laboratoire, bien que statistiquement non significatives, ces données en faveur d’un traitement initial par Aggrenox/AsasantineRetard sont cohérentes avec les résultats des précédentes études, telle ESPS-2 (1), qui ont montré que le traitement par l’association dipyridamole LP/AAS est sûr et supérieur à l’AAS seule. « Bien que la tendance en faveur d’une initiation précoce d’Aggrenox ne soit pas significative, nous constatons des marqueurs biologiques qui en indiquent le bénéfice », a complété le Pr Dengler.
Source : Boehringer Ingelheim, mise en ligne par Louis-Marie Sibuée, Santé log, le 4 mai 2010
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