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Cancers de la prostate : les ravages du principe de précaution

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Cancers de la prostate : les ravages du principe de précaution Empty Cancers de la prostate : les ravages du principe de précaution

Message par zikos Lun 15 Mar - 2:12

Cancers de la prostate : les ravages du principe de précaution
Deux études, l'une américaine, l'autre européenne, ont mis en cause les bénéfices du test standard de détection du cancer de la prostate : trop d'interventions lourdes, pour trop peu de vies sauvées.
Cancers de la prostate : les ravages du principe de précaution Hopital-medecins-chirurgiens-2416748_1379
Le cancer de la prostate est l'un des plus répandus, mais peut-être aussi l'un des plus mal soignés. En cause : le test standard de détection du cancer de la prostate, le PSA, qui consiste à mesurer la quantité présente dans le sang d'une protéine produite par la prostate. Début mars, l'American Cancer Society, qui ne recommande pas de pratiquer des tests PSA (prostate specific antigen) de routine pour la plupart des hommes depuis les années 90, a exhorté les médecins à parler franchement avec leurs patients de ses risques et limites. Elle recommande que les hommes, en bonne santé, ne présentant aucun symptôme de cancer de la prostate et ayant une espérance de vie d'au moins dix ans, soient informés dès 50 ans par leur médecin des incertitudes, risques et bienfaits potentiels d'un test PSA avant de décider de s'y soumettre. "Pour ce groupe, les risques d'un test PSA sont probablement plus élevés que ses bienfaits", écrit l'American Cancer Society.
Le problème avec le PSA est qu'il ne permet pas de faire la distinction entre des cancers agressifs, requérant une intervention, et des tumeurs se développant lentement qui, en fonction de l'âge du patient, ne seront probablement pas la cause du décès. De plus ce test peut donner des résultats erronés. Or, au nom du principe de précaution, les médecins recommandent en cas de test positif de procéder à des biopsies douloureuses ou à des interventions chirurgicales aux conséquences néfastes comme l'impuissance sexuelle.
Sur 48 interventions, 47 étaient inutiles
Deux études, une conduite en Europe et l'autre aux Etats-Unis, publiées en 2009 dans la prestigieuse revue médicale américaine New England Journal of Medicine, ont mis en lumière ce problème. Ces essais cliniques ont révélé que le PSA ne permettait pas de conclure avec certitude que ce test permettait de sauver des vies. L'étude américaine a porté sur plus de 76.600 hommes de plus de 55 ans, dont la moitié a fait l'objet d'un PSA chaque année pendant six ans et d'un examen rectal tous les quatre ans. Elle montre peu de différence dans le taux de mortalité en comparaison avec le groupe témoin à la septième année ainsi qu'à la dixième année de suivi. L'essai clinique européen conduit avec 182.000 hommes durant neuf ans est un peu plus encourageant, faisant ressortir une réduction de 20% de la mortalité par cancer de la prostate dans le groupe soumis régulièrement au test. Mais il montre aussi qu'il faut traiter 48 hommes pour en sauver un et donc que pour 47, ces procédures étaient inutiles.
Du coup, l'inventeur même du PSA, le Dr Richard Ablin, professeur d'immunobiologie à la faculté de médecine de l'Université d'Arizona, parle aujourd'hui de "grande erreur". En prenant pour base la population américaine, il souligne dans le New York Times que les hommes présentent 16% de risque d'avoir un cancer de la prostate mais seulement 3% de probabilité d'en mourir, la plupart de ces cancers se développant lentement. La communauté médicale commence trop lentement à revenir sur l'utilité du PSA, déplore-t-il, attribuant cette mauvaise volonté à l'appât du gain des laboratoires pharmaceutiques.
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