DIABÈTE : Découverte d’un agent qui prolonge l’action de l’insuline
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DIABÈTE : Découverte d’un agent qui prolonge l’action de l’insuline
DIABÈTE : Découverte d’un agent qui prolonge l’action de l’insuline
Une équipe de recherche dirigée par la Clinique Mayo (USA) vient de développer un agent qui confère une durée d’action plus longue à l’insuline dans le traitement du diabète. Les résultats de cette étude financée par les National Institutes of Health (NIH), publiés dans le numéro de mai de la revue PLoS ONE, jettent les bases d'une nouvelle classe de médicaments pour traiter le diabète mais probablement d’autres maladies dans lesquelles l’insuline est impliquée.
Plus de 50 ans après le développement des premières insulines, une équipe de recherche du campus de la clinique Mayo en Floride a mis au point un inhibiteur d’un enzyme dégradant l'insuline, l’IDE (insulin-degrading enzyme) qui permettrait donc à l’insuline d’agir plus longtemps pour éliminer le glucose dans le sang. "Il est très surprenant que des inhibiteurs d’IDE n'aient pas été mis au point avant, compte tenu du lien très particulier entre cet enzyme IDE et l'insuline“, expliquent les chercheurs.
Une découverte plus que surprenante dans la mesure ou l’enzyme IDE a été découvert il y a plus de 60 ans. Découvrir un inhibiteur d’IDE a d’ailleurs été à l’époque (dans les années 1950) un objectif majeur de la recherche sur le diabète et un groupe de chercheurs avait déjà réussi à isoler un inhibiteur naturel d’IDE et avait déjà démontré son action sur l’efficacité de l'insuline sur l’animal. Toutefois, la composition de cet agent n'avait jamais été déterminée.
Une découverte qui pourrait permettre le développement de nouveaux médicaments que les diabétiques pourraient utiliser pour aider l'insuline à mieux agir et plus longtemps, explique le chercheur principal de l'étude, le Pr. Malcolm Leissring, du département Neuroscience de la Clinique Mayo. Une équipe de chimistes a, dans le cadre de l’étude, réussi à générer un composé qui contient la séquence du peptide recherché, appelé "II1" (inhibiteur IDE 1). II1 s’avère environ un million de fois plus puissant que tout autre inhibiteur d’IDE, mais des travaux supplémentaires seront nécessaires pour en faire un médicament adapté à l’usage thérapeutique. Les chercheurs expliquent qu’ II1 agit comme un verrou magnétique qui maintient “les deux moitiés de l'IDE fermées”. En inhibant IDE, II1 permet non seulement à l'insuline de rester longtemps dans l'organisme mais prévient également la dégradation de l'insuline à "destination" des cellules qui sont responsables de la suppression de sucre dans le sang.
Les inhibiteurs d’IDE pourraient aussi être bénéfiques pour d’autres maladies que le diabète, suggèrent les chercheurs. «L'insuline est impliquée dans un très grand nombre de processus importants, y compris ceux de la mémoire et les inhibiteurs d’IDE pourraient se révéler utiles dans d’autres domaines thérapeutiques ou de la recherche fondamentale”.
Une découverte qui pourrait permettre le développement de nouveaux médicaments que les diabétiques pourraient utiliser pour aider l'insuline à mieux agir et plus longtemps, explique le chercheur principal de l'étude, le Pr. Malcolm Leissring, du département Neuroscience de la Clinique Mayo. Une équipe de chimistes a, dans le cadre de l’étude, réussi à générer un composé qui contient la séquence du peptide recherché, appelé "II1" (inhibiteur IDE 1). II1 s’avère environ un million de fois plus puissant que tout autre inhibiteur d’IDE, mais des travaux supplémentaires seront nécessaires pour en faire un médicament adapté à l’usage thérapeutique. Les chercheurs expliquent qu’ II1 agit comme un verrou magnétique qui maintient “les deux moitiés de l'IDE fermées”. En inhibant IDE, II1 permet non seulement à l'insuline de rester longtemps dans l'organisme mais prévient également la dégradation de l'insuline à "destination" des cellules qui sont responsables de la suppression de sucre dans le sang.
Les inhibiteurs d’IDE pourraient aussi être bénéfiques pour d’autres maladies que le diabète, suggèrent les chercheurs. «L'insuline est impliquée dans un très grand nombre de processus importants, y compris ceux de la mémoire et les inhibiteurs d’IDE pourraient se révéler utiles dans d’autres domaines thérapeutiques ou de la recherche fondamentale”.
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