Nicolas Sarkozy victime d´un « malaise lipothymique »
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Nicolas Sarkozy victime d´un « malaise lipothymique »
Nicolas Sarkozy victime d´un « malaise lipothymique »
Article paru le : Lundi 27 Juillet 2009
C.H.
Hospitalisé dimanche suite à un malaise survenu pendant son jogging, le président de la République est sorti lundi matin de l´hôpital militaire du Val-de-Grâce et a rejoint sa résidence de week-end, à Versailles. Dans son troisième communiqué sur cet incident, l´Elysée donne le détail des examens médicaux effectués (bilans sanguins, électroencéphalogramme, examen cérébral par imagerie à résonance magnétique, coronarographie), lesquels écarteraient toute cause ou conséquence cardiologique, neurologique ou métabolique. En conséquence, aucun traitement médical n´a été prescrit au chef de l´Etat, à qui il a toutefois été conseillé d´observer un « repos de quelques jours »- repos que l´Elysée qualifie de « relatif ». Nicolas Sarkozy devrait ainsi comme prévu présider le Conseil des ministres du mercredi 29.
Reste que le diagnostic porté pour expliquer son malaise peut paraître très inhabituel : « Le diagnostic est donc celui d´un malaise lipothymique d´effort soutenu par grande chaleur et sans perte de connaissance, dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante », lit-on dans le communiqué de l´Elysée. Exit donc le « malaise vagal », évoqué dimanche notamment par Patrick Balkany (député UMP, maire de Levallois-Perret) et Roselyne Bachelot. Contacté par l´Agence France Presse, le Pr François Carré (CHU de Rennes) a précisé que la lipothymie serait un des signes du malaise vagal, qui se manifeste par une sensation de vertige ressentie durant quelques secondes.
Les journalistes ont toutefois pu douter du caractère bénin du malaise de Nicolas Sarkozy lorsque le porte-parole de l´UMP Frédéric Lefebvre a évoqué, lundi matin, le terme d´ « accident cardiaque » pour le caractériser. Avant de publier une mise au point en début d´après-midi : « à la question d´un journaliste évoquant le malaise du président de la République, j´ai évoqué la nécessité pour tout citoyen de tenir compte d´une telle alerte, et de prendre du repos », écrit-il dans un communiqué. « C´est à cette occasion que j´ai employé le terme cardiaque en l´élargissant à tous les Français », poursuit-il.
Article paru le : Lundi 27 Juillet 2009
C.H.
Hospitalisé dimanche suite à un malaise survenu pendant son jogging, le président de la République est sorti lundi matin de l´hôpital militaire du Val-de-Grâce et a rejoint sa résidence de week-end, à Versailles. Dans son troisième communiqué sur cet incident, l´Elysée donne le détail des examens médicaux effectués (bilans sanguins, électroencéphalogramme, examen cérébral par imagerie à résonance magnétique, coronarographie), lesquels écarteraient toute cause ou conséquence cardiologique, neurologique ou métabolique. En conséquence, aucun traitement médical n´a été prescrit au chef de l´Etat, à qui il a toutefois été conseillé d´observer un « repos de quelques jours »- repos que l´Elysée qualifie de « relatif ». Nicolas Sarkozy devrait ainsi comme prévu présider le Conseil des ministres du mercredi 29.
Reste que le diagnostic porté pour expliquer son malaise peut paraître très inhabituel : « Le diagnostic est donc celui d´un malaise lipothymique d´effort soutenu par grande chaleur et sans perte de connaissance, dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante », lit-on dans le communiqué de l´Elysée. Exit donc le « malaise vagal », évoqué dimanche notamment par Patrick Balkany (député UMP, maire de Levallois-Perret) et Roselyne Bachelot. Contacté par l´Agence France Presse, le Pr François Carré (CHU de Rennes) a précisé que la lipothymie serait un des signes du malaise vagal, qui se manifeste par une sensation de vertige ressentie durant quelques secondes.
Les journalistes ont toutefois pu douter du caractère bénin du malaise de Nicolas Sarkozy lorsque le porte-parole de l´UMP Frédéric Lefebvre a évoqué, lundi matin, le terme d´ « accident cardiaque » pour le caractériser. Avant de publier une mise au point en début d´après-midi : « à la question d´un journaliste évoquant le malaise du président de la République, j´ai évoqué la nécessité pour tout citoyen de tenir compte d´une telle alerte, et de prendre du repos », écrit-il dans un communiqué. « C´est à cette occasion que j´ai employé le terme cardiaque en l´élargissant à tous les Français », poursuit-il.
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